Le Test Maslach Burn out Inventory (MBI test)


Les 22 phrases ci-dessous représentent des sentiments (ou des idées, des impressions) que l’on peut éprouver à propos de son travail. Pour chaque sentiment (ou idée ou impression) merci d’indiquer selon quelle fréquence vous l’avez ressenti au cours des derniers mois. Pour répondre, merci d’adopter le système suivant :

1) Je me sens émotionnellement vidé(e) par mon travail.

2) Je me sens à bout à la fin de ma journée de travail.

3) Je me sens fatigué(e) lorsque je me lève le matin et que j’ai à affronter une autre journée de travail.

4) Je peux comprendre facilement ce que mes clients*** ressentent.

5) Je sens que je m’occupe de certains clients*** de façon impersonnelle comme s’ils étaient des objets.

6) Travailler avec des gens tout au long de la journée me demande beaucoup d’efforts.

7) Je m’occupe très efficacement des problèmes de mes clients***.

8) Je sens que je craque à cause de mon travail.

9) J’ai l’impression, à travers mon travail, d’avoir une influence positive sur les gens.

10) Je suis devenu(e) plus insensible aux gens depuis que j’ai ce travail.

11) Je crains que ce travail ne m’endurcisse émotionnellement.

12) Je me sens plein(e) d’énergie.

13) Je me sens frustré(e) par mon travail.

14) Je sens que je travaille « trop dur » dans mon travail.

15) Je ne me soucie pas vraiment de ce qui arrive à certains de mes clients***.

16) Travailler en contact direct avec les gens me stresse trop.

17) J’arrive facilement à créer une atmosphère détendue avec mes clients.

18) Je me sens ragaillardi(e) lorsque dans mon travail j’ai été proche de mes clients***.

19) J’ai accompli beaucoup de choses qui en valent la peine dans ce travail.

20) Je me sens au bout du rouleau.

21) Dans mon travail, je traite les problèmes émotionnels très calmement.

22) J’ai l’impression que mes clients*** me rendent responsable de certains de leurs problèmes.

*** client : doit être interprété comme une relation professionnelle au sens large  (patients, collègues de travail, etc.)

Maslach, C., Susan E. Jackson (1981). The measurement of experienced burnout, Journal of occupational behaviour, Vol 2, 99-113

Total général :

1 / Epuisement professionel : degré de burn out :

L’épuisement émotionnel (ou syndrome anxieux dépressif) : il témoigne d’une fatigue ressentie à l’idée même du travail, fatigue chronique, troubles du sommeil, troubles physiques. Pour MASLACH, ainsi que pour la plupart des auteurs, « l’épuisement serait la composante-clé du syndrome ». Contre la dépression, il y a disparition des troubles hors travail.

2 / Dépersonnalisation : degré de burn out :

La « dépersonnalisation » (ou perte d’empathie) : plutôt une « déshumanisation » dans les rapports interpersonnels. La notion de détachement est excessive, conduisant au cynisme avec attitudes négatives à l’égard des patients ou des collègues, sentiment de culpabilité, évitement des contacts sociaux et replie sur soi-même. Le professionnel bloque l’empathie qu’il peut montrer à l’égard de ses patients et/ou de ses collègues.

3 / Accomplissement personnel : degré de burn out :

La réduction de l’accomplissement personnel : la personne s’évalue négativement, ne s’attribue aucune capacité à faire évoluer la situation. Ce composant représente les effets démotivants d’une situation difficile, répétitive, conduisant à l’échec malgré les efforts. La personne commence à douter de ses réelles capacités, d’accomplissement. Cette dimension est une conséquence des deux premières.

 

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